La Belgique comme moteur de l’innovation médicale

Chez Novartis, nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités fédérales et régionales afin d’assurer les meilleurs soins de santé possible à la population belge, aujourd’hui et à l’avenir. Nous sommes convaincus que la Belgique dispose de tous les atouts pour mettre rapidement à la disposition des patients les technologies médicales les plus récentes.

Les « thérapies par radioligands » en sont un exemple. Cette forme innovante de médecine nucléaire ciblée¹ permet aux médecins d’administrer avec précision des rayonnements radioactifs thérapeutiques à une tumeur. Grâce à la fixation et à l’irradiation ciblées, les effets indésirables sur les tissus sains environnants sont limités² et la qualité de vie des patients peut être améliorée^3,4.

Nous pensons que la Belgique peut devenir une plaque tournante mondiale pour la thérapie par radioligands. De la recherche aux essais cliniques, en passant par la logistique et la fabrication, la Belgique dispose de l’expertise et des meilleurs spécialistes. 

Regardez cette vidéo pour en savoir plus sur la thérapie par radioligands :

Le rôle de la Belgique en tant qu’acteur majeur du secteur biopharmaceutique est un réel bénéfice pour l’ensemble de la société. Cependant, il est indispensable d’accélérer le remboursement et l’accès aux médicaments innovants. En effet, ces deux éléments profitent à l’ensemble de l’écosystème : cela favorise la R&D (recherche et développement) et multiplie les essais cliniques, ce qui permet de mettre les thérapies et les médicaments à la disposition des patients en temps voulu.

Actuellement, en Belgique, près de 13 000 patients ont accès chaque année à des médicaments innovants et vitaux, en participant à des essais cliniques. Cela permet également aux prestataires de soins de santé d’acquérir une expérience et une connaissance précoces des nouvelles technologies médicales et des nouvelles options thérapeutiques.

Chez Novartis, nous croyons fermement au potentiel des données pour relever les défis liés à la santé. « Population health management » ou la « gestion de la santé de la population » est un exemple prometteur, basé sur des données.
 

Qu’est-ce que la « gestion de la santé de la population » ?

La « gestion de la santé de la population » consiste à collecter et à analyser des données au niveau de la population afin de détecter les citoyens les plus susceptibles d’avoir des problèmes de santé. Les données sont examinées à différents niveaux de risque, notamment l’état de santé des patients, leur situation familiale et les facteurs démographiques, socio-économiques, culturels et sociologiques. Sur cette base, il est possible de développer des approches de soins proactives et préventives. Par exemple, lors de la crise de la COVID-19, la gestion de la santé de la population a permis d’identifier rapidement les groupes à haut risque, qu’il fallait vacciner en priorité.
 

S’attaquer aux maladies cardiovasculaires 

Chaque année, 31 000 Belges meurent de maladies cardiovasculaires⁶, ce qui en fait la cause de décès la plus fréquente après le cancer. 85 % des maladies cardiovasculaires sont des maladies cardiovasculaires athérosclérotiques (également connues sous l'abréviation anglaise ASCVD). Cela signifie qu’elles sont causées par l’athérosclérose, qui entraîne une obstruction des vaisseaux sanguins (due aux dépôts épars de substance graisseuse). En Belgique, quelque 750 000 patients ont été diagnostiqués, mais les experts estiment qu’il ne s’agit là que de la partie émergée de l’iceberg.⁷

Grâce à une prévention et à un traitement adéquat, il est possible d’éviter environ 80 % des maladies cardiovasculaires.⁸ Compte tenu de l’impact potentiel en Belgique, un projet pilote serait excellent pour se distinguer et développer l’écosystème innovant du pays. Des ressources pourraient être investies dans les soins de santé basés sur la collecte de données, qui sont essentiels tout au long de la chaîne des soins de santé.